Ces m(aux)ots qui déchirent les plaies du silence .
Je t'entends geuler puis cracher. T'en as jamais marre de m'insulter et de fumer, chaque jour plus d'une trentaine de cigarettes, écrasant toujours un peu plus tes mégots sur mes plaies. Je m'enfouis sous ma couverture, m'échappe dans mon univers intérieur où tu n'es même plus l'ombre d'une ombre. J'ai toujours été la fille salle, celle conçue par erreur un jour de pluie, l'impure, celle qui goûta à tous les vices. Tu m'a haï, et ce n'était que réciproque, souviens-toi on n'a jamais réussi à se regarder dans les yeux maman, les tiens sont des éclairs, les miens des revolvers. J'ai pleuré plus d'une fois lorsque tes paroles avaient encore cet effet néfaste, ce pouvoir de me transpercer la chair. Aujourd'hui je te regarde et j'éprouve de la pitié pour toi, assise devant ce poste vide, ruminant des pensées absurdes de haine. Je sèche mes larmes car je n'en verserai plus une seule pour toi, je me relève, plus fière, plus pure que je ne l'ai jamais été. Je te laisse crever sur le canapé et j'avance, je ne chutterai plus, désormais.
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