Narcoleptique

✖ Bouquet de Nerfs ✖

Dimanche 16 août 2009 à 17:13

http://narcoleptique.cowblog.fr/images/VladbyWagner.jpgJ'ai dit toute la verité et j'men mords les doigts. Les images défilent et mes yeux ne suivent plus la cadence des heures passées à m'auto-autopsier. Enfermées, ma stupide haine et moi, dans cette chambre de désillusion, nous élaborons des plans de vengeance. Si on m'amputait le cerveau, j'suis sure qu'il serait noir, comme toutes ses idées qu'il contient. J'ai essayé de me sauver mais je continue à m'enfoncer dans cette mer de mensonges. La machine à laver tourne, et j'ai l'estomac retourné, écoeurée par tant d'hypocrisie. J'ai cherché à détruire mes troubles et c'est eux qui m'ont détruit, au final à quoi ça sert d'avoir de l'espoir ci celui-ci ressemble à un lézard qu'on n'arrive jamais à attraper, dont la queue m'est restée entre les doigts. Mange, bois, et tais-toi. Je suis juste le reflet d'une âme brisée, une vision furtive, un souvenir insignifiant.


Quand je partirais, je te laisserai ma peau et
quelques plumes.

Dimanche 16 août 2009 à 16:21

Ces m(aux)ots qui déchirent les plaies du silence      .

Je t'entends geuler puis cracher. T'en as jamais marre de m'insulter et de fumer, chaque jour plus d'une trentaine de cigarettes, écrasant toujours un peu plus tes mégots sur mes plaies. Je m'enfouis sous ma couverture, m'échappe dans mon univers intérieur où tu n'es même plus l'ombre d'une ombre. J'ai toujours été la fille salle, celle conçue par erreur un jour de pluie, l'impure, celle qui goûta à tous les vices. Tu m'a haï, et ce n'était que réciproque, souviens-toi on n'a jamais réussi à se regarder dans les yeux maman, les tiens sont des éclairs, les miens des revolvers. J'ai pleuré plus d'une fois lorsque tes paroles avaient encore cet effet néfaste, ce pouvoir de me transpercer la chair. Aujourd'hui je te regarde et j'éprouve de la pitié pour toi, assise devant ce poste vide, ruminant des pensées absurdes de haine. Je sèche mes larmes car je n'en verserai plus une seule pour toi, je me relève, plus fière, plus pure que je ne l'ai jamais été. Je te laisse crever sur le canapé et j'avance, je ne chutterai plus, désormais.
 

 


 

 

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast