Narcoleptique

✖ Bouquet de Nerfs ✖

Samedi 10 juillet 2010 à 16:48

C'est ce noir qui tourbillonne dans ma tête
& chaque fois m'emplit de vide
lorsque les mots inertes
tremblent & se déchirent,
s'émiettent & deviennent poussière
Je me perds dans la chair, dans la terre
toujours plus profond dans la vase qui attire
& le monde autour de moi ne cesse de courir
pour échapper au néant qui la vu naître
La terre tourne, serpente, gravite
toujours plus vite

& me donne le tournis.

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Mardi 23 mars 2010 à 15:55

http://narcoleptique.cowblog.fr/images/snow.jpgTu es le phénix qui renaît de ses cendres. Après seize années de trouble et de haine accumulée, tu revis. Tu as été la fissurée du cervelet, la méchante, l'indifférente. Tu as été la compliquée, la désorientée, toujours à la recherche d'autre chose, sans jamais trouver ce qui te manquait vraiment. Tu as perdu ton chemin, une fois, deux fois, trois peut-être, puis tu t'es perdue toi-même sans qu'il ne te reste plus aucun petits cailloux blancs à semer. Et c'est Lui qui t'as trouvé. Tu l'as admiré, Homme Fort et Pur, tout ce que tu voulais être. Alors il a été ton double, ton père et ton amoureux à la fois. Il t'as donné le courage, la raison, l'amour et la passion. Lui seul à su déchiffrer les algoryhtmes de ton petit coeur desseché, manier la clé de ton sourire, déclencher la larme au coin de ton oeil cruel. Aujourd'hui tu te perds un peu plus à chaque fois dans l'étincelle de ses yeux, tu parcours son corps d'une blancheur imaculée, chacun de ses nombreux grains de beauté est une énigme, tu les compte, les embrasse un par un, et te perds dans cette infinie voie lactée. Tu te perds dans ses bras, tu t'offres, tu appartiens. De caresses à coups de reins, de baisers à morsures, tu bouillonnes, tu frissonnes, tu te sens vivante. Tu te sens Femme. 
Tu dors dans ses bras, humes son doux parfum de mâle, cette odeur indescriptible qui te fais perdre la tête. Tu caresses longuement ses cheveux, les entortille entre tes doigts d'enfant, tu trembles à chacun de ses baisers. Et le jour qui va bientôt se lever est ton pire ennemi, la peur que cette nuit soit la dernière ta plus grande peur. Alors tu le chevauches toute la nuit frénétiquement. Vos deux corps suant d'amour s'unissent encore une fois, dans ce lit de plaisir, t'inspire, expire, et tu monte. Explosion magnifique et violente, esthésie parfaite, tes cinq sens frémissent d'amour pour lui.
Tu est une boule de feu, et tu aimes, à t'en déchirer les ventricules.

Dimanche 16 août 2009 à 17:13

http://narcoleptique.cowblog.fr/images/VladbyWagner.jpgJ'ai dit toute la verité et j'men mords les doigts. Les images défilent et mes yeux ne suivent plus la cadence des heures passées à m'auto-autopsier. Enfermées, ma stupide haine et moi, dans cette chambre de désillusion, nous élaborons des plans de vengeance. Si on m'amputait le cerveau, j'suis sure qu'il serait noir, comme toutes ses idées qu'il contient. J'ai essayé de me sauver mais je continue à m'enfoncer dans cette mer de mensonges. La machine à laver tourne, et j'ai l'estomac retourné, écoeurée par tant d'hypocrisie. J'ai cherché à détruire mes troubles et c'est eux qui m'ont détruit, au final à quoi ça sert d'avoir de l'espoir ci celui-ci ressemble à un lézard qu'on n'arrive jamais à attraper, dont la queue m'est restée entre les doigts. Mange, bois, et tais-toi. Je suis juste le reflet d'une âme brisée, une vision furtive, un souvenir insignifiant.


Quand je partirais, je te laisserai ma peau et
quelques plumes.

Dimanche 16 août 2009 à 16:21

Ces m(aux)ots qui déchirent les plaies du silence      .

Je t'entends geuler puis cracher. T'en as jamais marre de m'insulter et de fumer, chaque jour plus d'une trentaine de cigarettes, écrasant toujours un peu plus tes mégots sur mes plaies. Je m'enfouis sous ma couverture, m'échappe dans mon univers intérieur où tu n'es même plus l'ombre d'une ombre. J'ai toujours été la fille salle, celle conçue par erreur un jour de pluie, l'impure, celle qui goûta à tous les vices. Tu m'a haï, et ce n'était que réciproque, souviens-toi on n'a jamais réussi à se regarder dans les yeux maman, les tiens sont des éclairs, les miens des revolvers. J'ai pleuré plus d'une fois lorsque tes paroles avaient encore cet effet néfaste, ce pouvoir de me transpercer la chair. Aujourd'hui je te regarde et j'éprouve de la pitié pour toi, assise devant ce poste vide, ruminant des pensées absurdes de haine. Je sèche mes larmes car je n'en verserai plus une seule pour toi, je me relève, plus fière, plus pure que je ne l'ai jamais été. Je te laisse crever sur le canapé et j'avance, je ne chutterai plus, désormais.
 

 


 

 

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